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Historique

       Tout d'abord, présentons quelques points sur l'historique de la prothèse. Très tôt, l’Homme amputé, vulnérable, eut recours à un appareil, interne ou externe, destiné à rétablir sa fonction organique disparue ainsi que son autonomie : la prothèse, du grec prosthêsis, «addition». En effet, les premières prothèses datent de neuf siècles avant J-C, dans l'Egypte antique, selon des momies retrouvées possédant des prothèses faites de cuir et de bois.

Prothèse dentaire par Dubois de Chémant - 18e siècle
Prothèse jambe de bois du 18e siècle

      Avant d'approfondir notre sujet, nous nous sommes intéressés à l'historique de la prothèse et ces débuts.

Au moyen-âge apparaissent les lunettes améliorant la vue, révolutionnaires pour l’époque. Elles sont qualifiées de prothèses externes « portées sur le visage ». Le moyen-âge est aussi l’époque de l’invention du crochet, et de « la jambe de bois » chez les pirates, mais ces prothèses sont lourdes et unifonctionnelles. De plus, ces amputations généraient des maladies, notamment des infections durant l’ « opération ». Au fil du temps, de nombreux progrès techniques et mécaniques rendent la prothèse moins lourde, moins encombrante, plus esthétique avec par exemple, la mise au point d’une «main de fer» ou d'une couronne dentaire.

 

      La science a également considérablement progressé au cours des dernières guerres : « la guerre de Sécession », « la Première Guerre mondiale (les gueules cassées) » et « la Seconde Guerre mondiale ». La pratique de l’anesthésie a également pu atténuer les douleurs des blessés tout en évitant les mouvements néfastes à la chirurgie.

Prothèse actuelle de main
Bras bionique de Claudia Mitchell
actuellmenet concidéré comme 
le plus avancé au niveau technologique

      Aujourd’hui, les prothèses sont souvent esthétiques et moins coûteuses à produire, grâce notamment aux imprimantes 3D. Créées avec des matériaux légers, elles permettent aux amputés des activités quotidiennes réservées jusqu’alors aux valides comme celles de marcher, courir, nager…

A l’avenir, nous pouvons espérer voir apparaître de nouvelles prothèses autorisant de vraies sensations aux amputés tels la main artificielle, déjà apparue dans des films de science-fiction.

      De nos jours, on a fréquemment recours à la prothèse grâce à l’évolution des performances chirurgicales et technologiques. Chaque prothèse a pour but premier de ramener l’autonomie aux personnes amputées ou atteintes de douleurs …

      Nous nous intéressons particulièrement aux endoprothèses pour notre problématique. Ce sont des prothèses implantées dans le corps. Elles sont fabriquées à partir d'alliage de plusieurs matières étrangères au corps, non-biologique mais adaptées aux tissus ; contrairement à l’exo-prothèse, distinguée par son positionnement à l’extérieur du corps. Ce type de prothèse est utilisé pour les cas d’arthroses, notamment, les cas d'omarthroses d'épaules. On entend par le nom scientifique : omarthrose, l'usure des cartilages de l’articulation gléno-humérale (entre l’omoplate et l’humérus). Ce cartilage protège la tête de l'humérus et la cavité glénoïde et permet de stabiliser les articulations. L’appareil locomoteur de l’épaule, comprenant les os, les articulations, et les muscles réalisant le mouvement, est affecté par l’omarthrose, suite à son extrême mobilité. Cette pathologie provoque chez le patient une douleur, l'enraidissement et au final une incapacité fonctionnelle.

      En fonction de nombreux paramètres (cause de la destruction de l’articulation, état des muscles, âges…), diverses solutions existent (en sachant que l’épaule détient encore sa mobilité) : les antalgiques, la kinésithérapie, la cryothérapie, la balnéothérapie… Lorsque les traitements médicaux ne parviennent plus à maîtriser la douleur, un traitement chirurgical peut être envisagé. Dans certains cas, la pose d'une prothèse est nécessaire pour soulager le patient souffrant d'omarthrose et rétablir le mouvement de l'appareil locomoteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      La première prothèse de l'épaule fut créée en 1893 par Jules Emile Péan, et fut améliorée en 1970 par Charles Neer qui perfectionne la prothèse anatomique et l’implant de glène. Depuis une quinzaine d'années, les modèles modernes permettent d'obtenir des résultats stables et performants.

L'utilisation de deux prothèses d'épaules distinctes est nécessaire pour chacune de ces deux pathologies et allie la modernité technologique du 21ème siècle et le corps humain.

@2016  by P.Lepage/D.Pouget/N.Lebain/A.Mourocq with Wix.com

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